... The Way of the Warrior ...

Vous savez quoi ? J'aime trop mon autre blog, je crois que je vais y retourner. Lorsque je posterai des choses que je ne veux pas que les charognards voient, je viendrai ici. Oui, oui, je sais, je ne sais pas ce que je veux.

Vraiment tout ce qui se passe en ce moment est juste... Surréaliste. Vraiment. Moi-même j'ai du mal à suivre, je suis pourtant aux premières loges.

*Part décuiter*

Ne vous inquiétez pas, mon absence ne signifie pas pour autant que je me balance au bout d'une corde.



-4 kilos.
Quelques heures de sommeil par-ci, par-là.
Végétation... Et c'est tout. Je ne suis capable de rien faire.
Quelques litres de larmes versés par jour, même si Lui se fait plus présent pour moi maintenant (too late ?).
Pas de guitare.
Je n'ai pas ouvert un livre depuis 5 jours.
Pas mangé, non plus. Hormis une chips hier, et deux nectarines aujourd'hui. Ah, si, avant-hier j'ai mangé un plat de haicots verts. Que j'ai vomis.
Mes yeux se sont ouverts sur plein de choses.
Des retournements de situation, des gens que j'ai crus de confiance se sont révélés être des charognards... Et finalement, à côté, Ludo serait un ange.
J'ai parlé avec cette fille... Il m'est bien difficile d'admettre qu'elle a de l'esprit, de l'humour et un certain bagage intellectuel. Si ça me rassure ? Mh, je ne sais pas. Je vais sans doute la rencontrer demain... Je me sens comme Guenièvre qui rencontre Morgane. Sauf que Arthur et Lancelot, pour moi, c'est la même personne.
Il y a des choses que je suis en mesure de comprendre maintenant, que je n'avais pas comprises il y a deux ans. En un sens, ça nous a rapprochés.
Je végète comme jamais je n'ai végété.
Et les paradis artificiels me sont d'une grande aide, vraiment. Ne me jugez pas là-dessus. Je sais que je ne pourrai pas faire ça ad vitam aeternam, laissez-moi du temps.
Et en prime une lueur créative. Sur mon Deviantart.
Une petite lueur au fond de moi, peut-être ?
"Dis, tu crois qu'on est mort ?"

J'ai effacé l'article car... Me plaisait pas, mal écrit... Bref vous avez tous lu de toutes façons. Je suis désolée de vous avoir fait subir tous ces articles, désolée de ne penser qu'à ça en ce moment, désolée d'être aussi cruche.
Hier je suis allée boire un coup avec de vieux amis de terminale (oui, encore), Ludo m'a raccompagnée à une heure et demie du matin. On est restés là, dans la voiture, à parler... Jusque 5h et demie. Il faut croire qu'il y avait des choses à dire. On a vraiment tout déballé, calmement, posément. Je l'ai vu vraiment désolé, vraiment mal, vraiment tout ce que vous pouvez imaginer. Mais... Trop tard sans doute. De toutes façons j'ai toujours ces affreuses images qui tournent dans ma tête et qui me donnent la nausée, ce mal de bide continu, je crois que je ne pourrai jamais oublier cette trahison. Si je n'avais pas eu aussi mal pour moi, j'aurais eu mal pour lui (mais vous en conviendrez, j'ai assez à faire avec ma propre détresse sans m'occuper de celle de Ludo) de le voir dans un état pareil. Sauf que c'est toujours la même chose, il a toujours réagi trop tard. Mais je crois qu'on n'arrivera jamais à se dire au revoir.
Sa petite main qui serrait la mienne aussi fort, je crois que c'est ça qui m'a le plus fendu le coeur.
Je crois que je vais clore ce chapitre, sinon je vais en parler encore pendant des plombes et radoter. Je vais essayer de m'en sortir du mieux que je peux, c'est tout. Et cesser de m'apitoyer. Il arrivera ce qui arrivera, et alors il faudra être prêt à l'affrontement.
Je vous remercie encore une fois d'avoir été là.
Un petit tour par là ?

Tout d'abord... Je ne sais que dire... Merci mille fois à tous pour vos commentaires. C'est douloureux, mais finalement pas autant que tout le reste... Ces images qui passent en boucle dans ma tête, ces mensonges, alors qu'au fond je savais...
J'ai fait ce que j'avais à faire avec la famille (j'ai répondu à des menaces en envoyant bouler, en gros), maintenant le problème c'est Ludo. C'est avec lui que j'ai des choses à régler.
Vraiment vos commentaires m'ont fait réfléchir, je me demande si ce que je fais est bien mais... Je ne peux pas m'en empêcher. Je veux PARLER, je veux SAVOIR, ce qu'il a pensé pendant ces 4 dernières années. Je veux au moins une fois, l'occasion de tout mettre à plat, de discuter. Maintenant que je sais, il n'a plus besoin de se cacher derrière des "je ne sais pas" ou des "arrête de me poser des questions". Aura-t-il les tripes de reconnaître, aura-t-il au moins une once de respect ? M'aimait-il ? Je ne peux pas partir sans me retourner, même si au fond vous avez raison, c'est la meilleure des choses à faire. En tout cas ses excuses "je n'y peux rien", "je ne sais pas"... S'expliquent... Sans rien me dire, en effet, il n'a jamais menti.
Mais vous devez savoir que j'ai un gros problème d'acceptation du passé comme révolu, j'ai une peur panique et pathologique de la perte, et je regretterai de ne pas savoir. De ne pas avoir cherché.
De toutes façons là je ne peux plus. Le regarder sans voir le visage de la trahison, constater son regard fuyant sans avoir envie de le gifler, simplement penser à lui sans penser à cet affront, le pire de tous, celui que je ne pensais jamais qu'il me ferait. Je ne pourrai jamais plus l'embrasser sans ce dégoût, sans cette haine, sans avoir cette nausée que j'ai depuis hier. Quoiqu'il arrive, je sais maintenant que plus jamais ça ne sera comme avant. Il m'aura fallu 2 longues années pour y venir, et croyez-moi c'est douloureux.
J'ai dormi 3 pauvres heures cette nuit, à l'imaginer avec l'Autre alors que j'étais dans son lit chez lui, à toutes ces fois où il m'a menti avec un aplomb tel que c'en était de la provocation.
Le coeur qui battait à 100 à l'heure, les mains et les pieds glacés, les entrailles brûlantes, et ces sanglots qui me déchiraient la gorge.
Oui, ça fait mal. Mais quoiqu'il arrive, je sais que je m'en remettrai.
Merci pour tout. A tous.

Bien le bonsoir... Comme certaines images tournent et retournent dans ma tête, causant mon incapacité à trouver le sommeil, j'ai pris le parti de me livrer à vous, lecteurs. Vous ne pouvez comprendre ou juger les faits actuels sans avoir au moins connaissance des faits...

Revenons deux ans en arrière environ... Je sortais de deux années de prépa, Ludo aussi. Il est parti à Evry en école d'ingé. Et c'est là que tout a commencé à déraper... A son week end d'intégration, il a pris le parti de gagner le conconrs de Mister Thrash... Ce qui l'a conduit à... J'ai encore du mal à le dire... Montrer sa teub à tout le monde... Et à en lécher /sucer d'autres sous le regard des 350 personnes de son école... J'ai eu du mal à l'avaler, d'autant qu'il se conduisait de manière odieuse avec moi sur le moment.

Je lui ai donc dit que j'allais me venger, ce à quoi il m'a répondu "ouais c'est ça, de toutes façons rien ne pourra me toucher". Certes, on va bien voir... J'ai donc téléphoné à un ami pour... Passer la nuit avec lui. Je me fichais totalement du gars, c'était juste le fait de faire réagir Ludo qui me poussait. Il était d'accord (il m'avait fait des propositions précédemment) et j'ai bien entendu prévenu Ludo avant d'y aller, espérant un "non, n'y va pas" ou réaction du genre. En lieu et place il m'a juste dit "Tu lui passeras le bonjour" et "t'es pas chiche", ce qui m'a encore plus énervée et j'y suis allée en comptant bien lui démontrer ma capacité à le blesser... J'ai passé la nuit avec mon pote (sans pénétration cela dit), et j'ai bien évidemment relaté à Ludo le lendemain. Vous voulez connaître sa réaction ? La voici : "ah la vache, je pensais pas qu'un truc venant de toi pouvait encore me toucher"...

S'ensuit une période très douloureuse pour moi où nous avons (j'ai) rompu pendant quelques mois (ceux qui me suivaient sur Skyblog s'en souviennent peut-être), où j'ai failli devenir alcoolique et où j'ai fait n'importe quoi en essayant de me persuader que je n'avais pas besoin de lui... Sauf qu'on s'appelait tous les jours et qu'on couchait ensemble quand on se voyait, hein.
A force de supplications j'ai finalement obtenu qu'on se remette ensemble début février (y'a donc de la marge depuis octobre de l'année précédente, hein, mais dans notre façon d'agir rien n'avait changé), et c'était reparti comme avant... Ou presque. Plus de "je t'aime" (jamais), plus d'anniversaire du jour où l'on est sortis ensemble, et une implication certes moins importante qu'avant de sa part. Mais que voulez-vous, amoureuse et pas très fute-fute, Lili thiana.

Il est parti faire un stage pour son école à Oxford en été (l'été dernier donc), de début juin à mi-août. Il a commencé à se conduire comme un parfait goujat et a fini par répondre "non" à ma question "est-ce que tu m'aimes ?"... J'ai été effondrée quelques jours, mais j'avais deux jobs et autre chose à penser et j'étais dans un état de fatigue avancée, alors je me suis convaincue que c'était fini, pour de bon, que j'allais quand même attendre qu'il rentre d'Angleterre pour au moins parler puis le larguer définitivement. Dans ma tête c'était clair et tout était écrit.

Puis... Une soirée, une verre (une bouteille même) en trop, et... par vengeance, ou par volonté de me persuader que c'était bel et bien fini... J'ai eu une histoire avec un pote, qui est aussi un pote de Ludo. Je vous avoue que je ne me rappelle pas grand chose de cette nuit là, à part qu'il faisait très froid, et j'étais tellement arrachée que je crois qu'il aurait pu m'arriver n'importe quoi sans que je m'en rende compte. Je me souviens être rentrée chez moi avec de l'herbe partout en me demandant ce que j'avais fait... Puis j'ai évidemment fait le lien... Sur le coup, vu l'attitude de Ludo, je n'ai pas eu de remords, j'ai même vu ça comme une opportunité d'aller de l'avant, comme s'il était arrivé au bon moment pour m'aider à dire au revoir à Ludo. J'aimais vraiment bien ce gars, et j'étais prête à quitter Ludo pour lui, d'autant qu'à l'époque il avait l'air intéressé (on discutait par msn et on s'est revus -platoniquement- au Summer Breeze, le courant passait plutôt bien)... C'était mi-août.

Quand j'ai dit à Ludo (tout sauf le fait que j'avais peut-être couché avec son pote) tout ça, que j'allais le quitter, que j'aimais beaucoup ce gars... Il a pris une semaine de congés et a débarqué sans prévenir en voiture, il avait fait tt le trajet depuis Oxford. Il m'avait apporté un dodo en peluche et des coquillages qu'il avait ramassés au bord de la mer... Exit le Ludo "rien à foutre", il a joué le romantique... Et j'ai évidemment recraqué. Hors de question de le quitter maintenant qu'il était adorable et avait l'air attaché (je vous rassure, l'autre n'a pas souffert, hein, je m'en serais voulu)... J'ai commencé à me sentir coupable pour l'histoire de la soirée évidemment... Mais vu les conséquences après ma première vengeance, je me suis dit que ça ne servait à rien de raconter des trucs blessants et qui de toutes façons je changeaient en rien ma façon de penser à Ludo... Ce fut mon erreur, je pense, mentir. Et je le sais, et c'est la mort dans l'âme que je l'ai fait, croyez-moi. Mais les circonstances étaient... Autres, aussi... Bref... On était donc fin août et je m'apprêtais à partir en Angleterre.

Début d'année scolaire, je pars, Ludo ne fait pas l'effort de venir me voir, je rentre, mon Eurostar arrive à 17h... Ludo n'est pas venu me chercher car "il avait une soirée la veille et comptait passer sa journée au lit". Bref.
Janvier : je pars m'installer avec lui à Evry pour 3 moi, le bon test pour nous deux finalement, j'avais ce boulot à Paris jusqu'au mois d'Avril. ça s'est plutôt bien passé, hormis quelques "clashes" quand il me laissait seule toute la nuit parfois, rentrait à 7 ou 8h du matin... C'est là que j'ai commencé à caler les messages de l'Autre... Mine de rien, beaucoup de posts facebook, des insinuations des potes, des sms qu'il effaçait illico... Mais je suis quelqu'un qui fait facilement confiance, quand on me dit "je te jure que j'ai rien fait avec elle", ben j'y crois. Et j'y ai donc cru. La vie a suivi son cours, je faisais à manger, j'étais là, lui allait à des soirées de temps en temps, toujours des messages etc...

Avril : fin de mon job, vers le 12 c'était le gala de l'école. Je me souviens avoir demandé à un ami proche de Ludo ce qu'il y avait entre lui et l'Autre, et il m'a dit "non mais entre lui et elle c'est rien, ce qu'il y a entre toi et lui c'est beaucoup plus fort"... Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, mais devant les dénégations de Ludo, que voulez-vous que je dise ? Je crois.

Je pars pour Barcelone, Ludo m'y rejoint en Juin... Toujours ces posts Facebook très nombreux mine de rien, une photo tagguée de lui où elle l'appelle Chaton (la salope !), des messages avec des dessins genre "un chat + tête avec des yeux de coeur"... Bon ben c'est tout, Ludo me dit qu'elle passe sa vie sur Facebook à poster des trucs du genre... Okay, quoi...
Là on est fin Août, elle n'a plus rien posté depuis le 25 juillet environ... Bon c'est tout, elle a dû se lasser...

Et j'ai donc appris aujourd'hui par un ami qui a questionné mine de rien le meilleur ami de l'autre et l'autre elle-même il y a 2 semaines... Et apparemment ils sortaient carrément ensemble depuis... Janvier/Février... Quand j'étais là quoi... Et qu'il l'a envoyée se faire foutre quand il a su qu'il partait à Manchester (environ le 25 juillet... ah tiens...)... Et tout concorde (je ne vous fais pas la liste des détails).

Et depuis 2 semaines qu'il est rentré de Barcelone, Ludo est détestable, vraiment, je ne l'ai jamais vu à ce point, d'ailleurs on ne se voit même pas (il ne veut jamais)... ce soir il a accepté de passer me prendre pour aller boire un coup en ville avec des anciens du lycée. Au téléphone je lui ai dit pour l'Autre, il a continué à nier, et ce soir il a "admis"... Mais apparemment mes données ne sont pas exactes (niveau dates), il n'a pas "voulu en parler maintenant". Je lui ai proposé de passer à la maison après, il a décliné. Il ne me regardait même pas dans les yeux. Je lui ai dit que je voulais juste parler, que j'étais bien au-delà des larmes et de la colère... Mais visiblement la lâcheté lui colle à la peau, il a les jetons de discuter... Il ne "sait pas" quand il voudra parler. Il ne "sait" jamais rien, jamais rien n'est sa faute. J'ai quand même remarqué son sourire sadique quand il a lu ma souffrance dans mes yeux.

Certes je suis loin d'avoir été "clean" (il me l'a bien fait remarquer d'ailleurs, j'imagine que quelqu'un a balancé pour son pote et moi... J'aurais fini par lui dire de toutes manières j'imagine)... Mais j'avais des circonstances atténuantes... Lui... Si j'avais été loin, j'aurais pu comprendre, s'il avait été bourré, j'aurais pu comprendre, si cela avait été une fois, une seule, j'aurais pu comprendre... Mais SORTIR avec elle, sous mon nez, alors que j'étais là, et me mentir sur la durée ? Dites-moi si c'est moi qui abuse, s'il a eu raison de me traiter comme ça... Dites-moi que je mérite ce qui m'arrive, dites-moi n'importe quoi... Allez-y, jugez-moi, je vous ai ouvert mon coeur, j'ai tout déballé. Dites-moi que je suis une salope et que j'ai bien mérité mon sort, que j'aille me balancer une fois pour toutes au bout de cette corde.

Ouh l'article douloureux... Bon je résume... Depuis qu'il est rentré de Barcelone, Ludo est un connard au-delà de TOUT ce que vous pouvez imaginer. Mais j'étais loiiiiiin de me douter que chaque jour allait être un nouveau coup de poignard dans le dos !
J'ai donc appris aujourd'hui (après 3 semaines de goujaterie intense) qu'il s'est tapé une fille alors que J'HABITAIS AVEC LUI à Evry. Et attendez c'est pas fini. Il semblerait que, non content de se l'être tapé une fois, cet enfoiré a vécu une double relation jusqu'à... FIN JUILLET, où il a appris qu'il partait à Manchester et a envoyé la fille se faire foutre... En gros il s'en est gardé 2 sous le coude pour en avoir toujours une sous la main... Et je vous rappelle qu'en juillet, il était à Barcelone, gentil comme un toutou...
Et le pire dans tout ça... Je le soupçonnais depuis le début,  je lui ai posé mille fois la question et ça a toujours été "non je te jure" etc, malgré les 150 messages qu'il recevait, des posts sur son Facebook... De toutes les crasses qu'il m'a faites, celle-ci est de très loin la pire. Et il CONTINUE DE NIER alors que je le sais de plusieurs sources sûres, qui elles-mêmes ne communiquent pas entre elles...
Même pas de couilles de le reconnaître... Je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais croyez-moi, je ne partirai pas sans laisser ma trace, chez lui, chez sa mère et chez sa soeur (qui toutes les 2 aussi me traitent comme une conne alors que j'ai tout donné...). Des commentaires siouplé, j'ai un cruel besoin de soutien là...

Je suis allée voir Inglorious Basterds hier. Franchement les tarifs du cinéma ça devient n'importe quoi ! 6,80 en réduit, pour un film en VF en plus ! *Shocking* et ils s'étonnent du nombre de téléchargements ?
Bref... Le film...
Je ne vais pas vous dire le contraire, on ne s'ennuie pas une seconde. Ce n'est pas un mauvais film, il est vraiment bien construit, c'est une période de l'Histoire qui m'a toujours intéressée en plus (et NON, je n'ai jamais été fan des nazis lol, quand j'étais gamine je me voyais plutôt en résistante à faire passer des médocs dans le maquis ^^), il est drôle (j'étais écroulée à la scène en italien), Brad Pitt est vraiment bon (hé oui, il sait vraiment endosser un rôle de Brad parodique !), et surtout LES PLANS sont souvent sublimes.
Par contre, déjà la VF j'ai trouvé ça nul sachant que le film est un jeu avec la langue... C'est le genre de films qu'on ne PEUT PAS voir autrement qu'en VO ! Quelques anachronismes aussi : leur façon de parler (aux français) est... euh... très moderne pour les années 40 je trouve. Dans la VF les allemands n'ont pas un accent allemand (:s). Bon, c'est une fiction donc je ne vais pas critiquer la fin qui "n'est pas en accord avec l'Histoire", tout le monde l'aura vu, hein...
Mais malgré le plébiscite sur ce film, moi je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. C'était un bon film mais pas de quoi en faire un tel foin !

Je profite pour rebondir à un article de Cendre-de-Reve où elle parlait de ce film... Et finissait par dire qu'on n'avait pas le droit de rire de cette période parce qu'on ne sait pas ce qui s'est passé... Si l'on suit cette logique, à mon avis, on ne doit pas en parler non plus, puisqu'on ne sait pas ! Pour moi (mais je me répète), on DOIT rire de tout, surtout des choses graves, car en rire ne les rend pas moins graves, au contraire. Il FAUT en parler, en rire et surtout ne pas oublier ! Je suis la première à faire des blagues sur la Shoah, mais ça ne m'empêche pas de m'insurger lorsqu'ils arrêtent des sans-papiers qui viennent chercher leurs gosses à l'école, et il semblerait que les bien-pensants qui ne veulent pas rire de certains moments de l'Histoire aient oublié à quoi cette chasse aux sans-papiers renvoyait... Enfin c'était une parenthèse inutile pour vous préciser le fond de ma pensée (j'adore ça héhé).

Et JUSTE parce que j'ai l'esprit de contradiction une image de Reservoir Dogs ^^

Nous allons commencer ce blog par un coup de gueule (gentil, hein, je vous garde l'artillerie lourde pour plus tard, croyez-moi vous n'en reviendrez pas !). Ou plutôt deux haha.
Bon, hier j'essaye de commander mon billet de train de Chelmsford à Norwich (Ludo ne veut même pas que je dorme chez lui à Manchester comme il me l'avait lui-même proposé, et il me dit ça 2 semaines avant, maintenant que les trains sont bien chers... Mais bref je garde mon venin pour plus tard j'ai dit) sur le site... Ma CB ne marche pas. Nié ? Je suis loin d'être à court d'argent me semble-t-il, donc j'essaye sur un autre site, non plus. Apparemment il y a un nouveau truc de sécurité lorsqu'on paye sur le web, il faut téléphoner à la banque, qu'ils nous donnent un code ou je ne sais pas quoi... Je sens que cette affaire va être rondement chiante, je ne sais pas pourquoi mais vu les bras cassés au CIC j'ai déjà peur !
J'ai lâché mon abonnement chez Orange *Soulagement* enfin. Donc je suis transférée sur Mobicarte à partir d'aujourd'hui. J'avais rechargé 15 euros avant-hier pour téléphoner à une amie et je m'étais dit que je ferais au moins Septembre avec ça. ERREUR, chers petits, mes 15 Euros sont partis en fumée ce matin quand ils m'ont transférée sur Mobicarte ! Ils commencent à sérieusement me baver sur les rouleaux, entre les banques à qui NOUS prêtons de l'argent pour qu'ils jouent avec (oui, oui, une banque, c'est comme si vous prêtiez des sous à votre voisin pour qu'il aille jouer aux courses, lui gagne et vous rend les sous avec des intérêts), et les opérateurs téléphoniques d'arnaqueurs... Vivement le grand soir HAHAHA !

Bonjour et bienvenue, chers lecteurs...

Vous vous demandez sans doute pourquoi... Pourquoi j'ai déménagé dans une précipitation telle que je n'ai moi-même pas vraiment eu le loisir de me rendre compte de la situation... Et puis je l'aimais bien cet ancien blog, j'y étais vraiment chez moi. Mais j'ai commis une erreur, et la seconde suivante je m'en suis mordu les doigts... Mais j'ai continué, car à l'époque l'enjeu n'était pas bien gros... Je leur ai donné du pouvoir, de l'empire sur moi et je le regrette. J'ai donné à des voyeurs, à des sans-âme, à des immondes charognards du grain à moudre... Bien malgré moi, d'une certaine manière, et parce que, au fond, je suis une grande naïve, et que je fais confiance aux gens...

Plus j'avance et plus je me rends compte de la cruauté, de l'hypocrisie et de la stupidité congénitale dont souffrent beaucoup.... Et ceux-ci n'hésitent jamais à profiter de vous, de votre confiance, et à vous poignarder dans le dos. Mais c'est une autre histoire, que je garde pour un article ultérieur. Celui-ci avait pour vocation de vous expliquer ce déménagement précipité, et j'imagine que je vous avez saisi l'idée générale.

C'est pourquoi je suis Yggdragonfly maintenant. Outre le fait que l'ancien nom aurait été retrouvable trop facilement... Un nouveau nom, un renouveau spirituel qui suit de nombreuses remises en question et de nombreux doutes (malheureusement toujours présents, à me torturer), une difficile acceptation du fait que le passé auquel je m'accroche tant ne sera plus jamais. Que l'instant est à vivre le plus pleinement possible puisque tout disparaît à la seconde suivante. Que j'ai fait tout ce que j'ai pu. J'y ai cru, vraiment, j'y ai cru, et j'ai continué à y croire envers et contre tout. Mais contre le temps, contre la mort, on ne peut rien. Impuissante, à voir mon univers s'effondrer autour de moi, j'ai continué à y croire.

La poignée de sable dans la main, les feuilles mortes en automne, le cadavre en décomposition... L'illusion que les choses existent car on s'en souvient.

J'apprends, douloureusement, à lâcher prise. A accepter le passé comme révolu et, par le fait, inexistant. C'est dur. Mais je constate aussi... Il y a quelques années, tout cela m'aurait littéralement anéantie. Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être plus forte, et que forcément du bon va en ressortir. Là où gît le cadavre, l'herbe repousse, plus drue, plus verte et plus forte que jamais. Jera...

C'est sur cette note douloureuse mais optimiste que je vous souhaite la bienvenue, à vous que j'ai plaisir à retrouver, et à qui j'ouvre la porte de mon univers sans limite. Il va de soi que vous ne divulguerez sous aucun prétexte l'emplacement de mon sanctuaire.

Et faites-moi plaisir : appelez-moi Lilithiana =)